Les principaux clients de Deutsche Bank sont les PME allemandes. Elle est actuellement en train de négocier sa fusion avec Commerzbank. D’après Deutsche Bank, certaines banques étrangères qui viennent de la France et des États unis tentent de détourner leur client en profitant de la négociation de la fusion.
Des entreprises qui font l’objet de plusieurs convoitises
Le Mittelstand allemand est des PME familiales qui sont le roi des exports. Il est les principaux clients de Deutsche Bank et de Commerzbank. Or, depuis le début des négociations de fusion entre les deux établissements bancaires, des banques françaises et américaines font leur possible pour draguer cette grande firme.
Cette firme est très enviée par plusieurs établissements financiers, car elle permet d’augmenter la marge de taux d’intérêt des banques qui est souvent grignotée par la Banque centrale européenne. Avoir cette firme comme client leur permet d’avoir plus de marge et ainsi plus de profit.
La négociation entre ces principales banques privées allemandes offre une bonne excuse aux autres établissements financiers étrangers d’avancer leur argument auprès des PME et autres grandes entreprises allemandes. La procédure de fusion oblige Deutsche Bank et de Commerzbank, à délaisser un peu leurs clients et leurs besoins.
Deutsche Bank rassure leurs clients
La menace est jugée suffisamment importante par Deutsche Bank, car elle a décidé de réagir publiquement pour rassurer ses clients. Stefan Hoops qui est le dirigeant de Deutsche Bank a affirmé que la fusion leur rend encore plus efficace, car elle n’est plus seule, mais deux. Il a déclaré explicitement que les banques étrangères françaises et américaines ne font que des insinuations et elles se trompent. En clair, les clients de ces banques auront alors non seulement l’attention d’une seule institution financière, mais de deux dont celui de Deutsche Bank et de Commerzbank.
- Même si ce haut cadre de la banque n’a pas clairement énoncé de quelles banques étrangères s’agit-il, on a constaté deux établissements français et américains qui ont annoncé leurs intentions. Il s’agite.
- La BNP Paribas a consolidé sa présence en Allemagne
- Le directeur général de Crédit Agricole doit se rendre prochainement à Francfort pour rencontrer des journalistes financiers
- Et l’américain JP Morgan a déjà annoncé la création d’une équipe qui se consacrera aux ETI européennes
Les banques françaises ont d’autres intérêts
En dehors de la course aux niveaux clients, les banques françaises sont également à l’affût des activités que les deux banques privées allemandes peuvent céder pour pouvoir financer leur fusion. Le ministre français de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a déjà reconnu cet état de fait lors de l’audition effectuée par la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale. Cette fusion n’est pas alors une aubaine pour trouver des clients pour les banques françaises, elle a un impact sur l’ensemble de l’économie de la France.